2- LE DOUÉ DE LA FOIRE

Le lavoir du DOUÉ DE LA FOIRE

Pour laver le linge, on le savonnait après l’avoir mouillé et on le brossait sur les pierres inclinées, agenouillé dans le garde-genoux (garni de coussins ou de paille). Puis, après l’avoir tordu et plié plusieurs fois et enfin mis en boule, on le battait avec le battoir sur la pierre. Ensuite il séchait sur les égouttoirs que l’on voit sous le préau avant de le ramener chez soi dans une brouette. (Texte inspiré par les élèves de l’École Publique de l’Éolière).

Longtemps laissé à l’abandon, il a retrouvé une nouvelle jeunesse en 1990 quand quelques personnes bénévoles de St Mars, ont bien voulu rénover la toiture et nettoyer le bassin à fond.

Cancan

Longtemps la lessive s’est faite au bord de la rivière sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri. À la fin du XVIIIᵉ siècle ont lieu les premières constructions de lavoirs, un besoin d’hygiène croissant se faisant sentir en réaction à la pollution industrielle et aux épidémies. Cela s’est accentué avec la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. ».