BENJAMIN LIÉBERT (1848 – 1859)

Notre 14° maire est de nouveau Benjamin LIÉBERT. On l’a déjà présenté puisqu’il fut notre 12ème maire entre 1837 et 1843. On rappelle simplement qu’il était médecin.

Mais cette fois-ci, il est élu au mois d’août 1848, car son deuxième mandat commence avec la IIème République qui vient d’établir le vote masculin au suffrage universel. Il sera réélu pour un troisième mandat en août 1852 et en mars 1853, il prête serment avec tout son conseil municipal ainsi : « je jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur », car entre temps en 1851, le 2 décembre (anniversaire d’Austerlitz), Louis Napoléon Bonaparte, premier Président de la République (neveu de Napoléon Ier), s’empare de tous les pouvoirs en faisant un coup d’État et un an plus tard, il proclame le Second Empire et devient Napoléon III, empereur des Français.

Au cours des mandats de ce Maire, on note :

  • En 1848, l’abolition définitive de l’esclavage ;
  • En 1850, le vote de la loi Falloux qui reconnait la liberté de l’enseignement (public et libre) ;
  • En 1853, la Nouvelle-Calédonie, colonisée depuis une décennie, est intégrée à l’Empire ;
  • La même année voit le début des gigantesques travaux du Préfet Haussmann pour transformer et moderniser Paris. Ils dureront jusqu’en 1870 ;

Bernadette Soubirous indique que la Vierge est apparue dans la grotte de Lourdes.

Une série de conflits a lieu pendant cette période :

  • La guerre franco-anglaise contre la Russie qui menace les détroits turcs (Sébastopol) ;
  • La conquête de l’Indochine par l’amiral de Genouilly (où la France restera jusqu’en 1954) ;
  • La guerre entre la France et l’Autriche (Magenta, Solférino).

Au plan local, le Maire :

  • Autorise l’installation d’une machine à vapeur à la mine pour en favoriser l’exploitation et l’établissement de quatre fours à chaux (aux Cinq-Fours et Pont Corne notamment) ;
  • Fait voter une participation (150 Fr) au financement de la statue équestre de Napoléon, voulue par le Conseil Général, installée sur la place principale de Napoléon Vendée ;
  • Acte l’abandon de la Justice de Paix et du dépôt de sûreté existants pour permettre l’agrandissement de l’église ;
  • Demande un devis et des plans à l’agent voyer pour la réparation de la place de l’église (mise à niveau du sol avec celui de l’église qui est beaucoup plus bas) ;
  • Donne son accord aux plans et devis (15.656,69 Fr) du nouvel ensemble prétoire, prison et geôle destinés à être implantés sur le terrain du champ de foire (place Jeanne d’Arc) et dont la construction est attribuée à M. BELAUD ;
  • Fait approuver la demande du curé pour la construction d’une flèche sur le clocher de l’église mais constate l’impossibilité de la ville d’y participer financièrement (affaire à suivre).

Un décret est pris par l’Empereur, le 25 mai 1859, installant un nouveau Maire en remplacement du Maire actuel et de l’Adjoint, démissionnaires !

Il décède le 04 décembre 1891 à Chantonnay.

Partager cette page sur :