Cette période pendant laquelle il a été maire pour la seconde fois s’est déroulée en trois temps.
1 – Il est d’abord désigné par décret du 5 février 1878, du Maréchal de Mac MAHON, Président de la République. Durant ce mandat, il prend trois décisions importantes :
Le 24 février 1878, il crée le Corps des Sapeurs-Pompiers réclamé par une majorité de la population, qui bénéficie d’une souscription immédiate de 4334,75 Fr puis, le 11 mai 1879, d’une autre de 701 Fr pour permettre sa mise sur pied ; Le 11 juin 1878 il prend un arrêté, qui met une fin définitive aux inhumations dans l’ancien cimetière, situé, on le rappelle, à l’emplacement de l’actuelle place Carnot ;
Enfin, le 25 décembre 1880, il décide l’achat du mobilier nécessaire au fonctionnement de l’école du Fuiteau qui vient d’être créée et installe le premier instituteur, Mr JACOB.
2 – Il est de nouveau désigné par décret du 17 février 1881 du Président de la République suivant, Jules GREVY. Dès son installation, il fait voter par son conseil une aide financière pour venir au secours des nombreuses victimes suite à la forte tempête survenue aux Sables d’Olonne le 27 janvier 1881. Puis, le 14 août 1881 il accepte une souscription de 190 Fr de la population et fait voter le budget nécessaire à la création de l’école de l’Angle. Mr RABILLER en est le premier instituteur.
3 – Enfin à la suite de la loi de mars 1882 rétablissant l’élection des maires au suffrage universel masculin, il est élu le 7 mai 1882 par son Conseil municipal. En février 1884, il signe la promesse d’achat d’un terrain à Mr LEGALLAIS (48 ares formant une parcelle de 80 m sur la route de St Mars et 60 m sur celle de Ste Hermine) pour y construire une école primaire supérieure (qui deviendra le lycée
Clemenceau).
Au plan national on peut noter :
En 1879, la MARSEILLAISE devient notre hymne national et les écoles normales, pour former les instituteurs, sont créées. En 1880 a lieu la première célébration de la Fête Nationale le 14 juillet. Entre 1881 et 1882, grâce à Jules FERRY, la scolarité devient entièrement gratuite et obligatoire de 6 à 13 ans.
En 1883, la Tunisie devient un protectorat français et le restera jusqu’en 1956.
En 1884, une loi sur l’autonomie municipale donne aux communes leur forme actuelle.
Son mandat prend fin le 17 mai 1884. Il décède le 27 septembre 1893 à Chantonnay.