FRANÇOIS HONORÉ PERROCHAIN (1874 – 1878)

François Honoré PERROCHAIN, notre dix-septième Maire, est né le 17 janvier 1832 àBazoges-en-Pareds, de Pierre-Baptiste (1802
- 1886) et Véronique LARGETEAU (1796 - 1862). Il avait un frère aîné.

François Honoré PERROCHAIN, notre dix-septième maire, est né le 17 janvier 1832 à Bazoges en Pareds, de Pierre-Baptiste (1802 Thouarsais-Bouildroux – 1886 Chantonnay) et Véronique LARGETEAU (1796 Bazoges – 1862 Bazoges en Pareds). Il avait un frère ainé.

Vétérinaire, il se marie le 23 mai 1864 à Chantonnay avec Jeanne Marie GUINAUDEAU (née le 26 août 1836 à Chantonnay). Ils divorcent le 17 février 1888 par jugement du tribunal civil de la Roche.

Nommé maire le 22 mars 1874 par décret du Maréchal de Mac Mahon, président de la République, il est installé le 29 du même mois. Il est également élu capitaine des gardes mobiles du canton.

Pendant son mandat trois opérations importantes ont lieu.

Tout d’abord, en 1874, les travaux de réparation du Prétoire, très abimé par la tempête (voir le mois dernier) sont réalisés par Mr Jean RAPHEL maçon de Chantonnay pour 1.500 Fr.

Ensuite, en 1875, il négocie avec le Conseil de fabrique un arrangement destiné à financer la reconstruction du presbytère contre la récupération d’une partie du jardin du presbytère permettant l’agrandissement de l’école des garçons et la construction d’une salle commune. Le financement des 24.803,64 Fr nécessaires est assuré par une participation de la ville de 12.000 Fr, un secours de l’Etat de 7803,64 Fr et un complément de 5000 Fr apporté par la Fabrique.

Enfin, la même année, la décision de créer un nouveau cimetière est prise, compte tenu de l’impossibilité d’agrandir l’existant. Le choix se porte sur un terrain de 35 ares et 30 centiares réparti en 11 parcelles et six propriétaires différents ; l’enquête publique ne donne lieu à aucune réclamation. C’est celui que nous connaissons toujours aujourd’hui. Il est financé au moyen de concessions perpétuelles accordées à prix modéré. En sus est décidée la construction d’un mur de clôture et d’une maison de gardien, dont la réalisation est confiée toujours à Mr Jean RAPHEL, pour 11.500 Fr.

On doit noter en outre que :

  • en août 1877, on procède à la réfection du lavoir des Clous pour 200 Fr à la suite d’une pétition des habitants qui apportent 700 Fr de participation ;
  • on décide la création d’un nouveau service des Pompes Funèbres mis en place par la Fabrique à partir du 1 janvier 1878.

Au plan national on peut rappeler :

  • qu’en 1874 commence la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Paris incendié pendant la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871 (insurrection de la Commune de Paris) ;
  • qu’en 1875 sont votées une série de lois constitutionnelles qui fondent la III° République.

L’installation le 20 janvier 1878 d’un nouveau conseil municipal, élu le 6 janvier, et d’un nouveau maire met fin à son mandat le 10 février 1878.

Il décèdera le 20 octobre 1900 à Chantonnay.

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