JUSQU’À LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

La naissance de la commune remonte au XIème siècle et le maire (qui a porté en fait divers noms) apparait au siècle suivant. Cooptés par les grandes familles de la ville, il œuvre pour assurer la sécurité et la salubrité et régler la vie économique de sa ville.

Afin de « nationaliser » les 44 000 paroisses existantes, les révolutionnaires de 1789 décident d’un nouveau découpage territorial en départements, districts, cantons et communes. La loi du 4 mars 1790 instaure 83 départements. Ils seront jusqu’à 130 en 1811 du fait des annexions successives de la période révolutionnaire et de l’Empire (en Belgique, Hollande, Allemagne et Italie) avant de revenir à 86 en 1815 à la chute de l’Empire.

Ce nouveau découpage délimitait une portion de territoire assez petite pour être gérée facilement par un chef-lieu. Leurs limites respectent les anciennes provinces et les noms sont choisis en fonction des éléments naturels constitutifs de leur espace : montagnes, cours d’eau ou situation géographique. La taille de chaque département a été établie afin qu’il soit possible de se rendre au chef-lieu en moins d’une journée de cheval depuis n’importe quel point de leur territoire.

Le décret du 14 décembre 1789 traite de la constitution des municipalités. Il prévoit que les citoyens s’organisent en communautés d’habitants pour élire leurs conseillers municipaux et l’agent municipal (maire) au suffrage censitaire. C’est-à-dire que ne participent au vote que ceux dont le total d’impôt dépasse un seuil appelé cens ; on les appelle les « citoyens actifs ».

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