MATHIEU SÉBASTIEN MAJOU DES GROIS (1833-1837)

Né à Chantonnay le 25 novembre 1778, il est le fils de Jean-Joseph MAJOU des GROIS de Saint Germain de Prinçay (1752-1812), Conseiller Général et Député de la Vendée, juge de paix du canton, et de Marie-Modeste MARCHEGAY (1751-1829), le troisième d’une fratrie composée de 3 filles et 2 garçons.

Il épouse, en premières noces à Chantonnay le 25 octobre 1808, Marie Joséphine Elisabeth MARCHEGAY, née à Chantonnay le 19 mai 1789 et décédée le 20 novembre 1815, une des sept filles de François Constant MARCHEGAY, sieur de Ludernière premier maire de Chantonnay, et de Jeanne Marguerite MAJOU des GROIS avec laquelle il n’a pas de descendance ; puis, en secondes noces à Chantonnay le 29 juin 1831, sa cousine germaine, Elisabeth Virginie MAJOU du TAIL, née à Saint Germain de Prinçay le 25 décembre 1810, décédée à Chantonnay le 26 juillet 1860, fille de Maurice MAJOU, sieur du Tail, et de Marguerite BEAULIEU, avec laquelle il eut 2 filles.

Il était percepteur de Chantonnay et il est élu onzième maire de la ville début avril 1833, toujours au suffrage censitaire.

Pendant son mandat, qui se déroule entièrement sous le règne de Louis-Philippe (qui subira 7 attentats entre 1832 et 1840), il assurera la mise en œuvre de la toute nouvelle loi Guizot dont nous avons parlé le mois dernier, et notamment son extension aux filles de la commune à partir de 1836. En outre on peut noter :

  • en 1835 la naissance de l’agence de presse Havas qui fonctionne à ses débuts avec des pigeons voyageurs ;
  • en 1836, l’érection de l’obélisque de Louqsor place de la Concorde, don du vice-roi d’Egypte, Mehmet Ali, à la France.

Il démissionne de son poste de maire le 14 juin 1837 ; on ignore pourquoi mais lorsque l’on verra que son successeur a été nommé par le préfet on peut imaginer que c’est pour des raisons politiques. La ville a alors environ 2500 habitants.

Il décède dans sa propriété de Ludernière, le 25 avril 1861.

 

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