PIERRE BROTHIER DE LAVAUX (1846 – 1848)

Comme on l’a vu précédemment, c’est suite aux élections organisées en juillet 1846 que Pierre BROTHIER de LAVAUX est nommé Maire par le Préfet GAUJA, le 13 octobre, alors que le conseil est installé depuis le 16 août…

Notre 13ème Maire est né le 2 octobre 1806 à La Jarrie (17) fils de Charles-Léon (1776 – 1810) et de Geneviève BOLLE (1774 – 1840) ; il a un frère et une soeur.

Il s’installe comme notaire à Chantonnay, où il prend la succession de son futur beau-père, Jean Samuel JUCHAULT (1784-1830), après le décès de celui-ci. Il épouse, en effet le 28 août 1834, Victorine Dorothée JUCHAULT, née à Chantonnay le 6 septembre 1812, fille de Samuel et de Jeanne Perrine RAMIER (1783-1833) ; ils eurent trois filles.

Son mandat se déroule pendant la fin du règne de Louis-Philippe, période pendant laquelle a lieu en France une grave crise économique et sociale qui met notamment au chômage 700 000 ouvriers et provoque de nombreuses grèves et émeutes.

En 1847 a lieu la pacification de l’Algérie avec l’incarcération en France de l’émir Abdelkader (il le restera jusqu’en 1852, libéré par Napoléon III).

Enfin, 1848 sera une année à deux révolutions : les journées de février chassent Louis-Philippe et mettent fin à la monarchie puis celles de juin installent la IIème République d’inspiration conservatrice, nous verrons cela prochainement.

Au plan local, à part la finalisation de l’achat du champ de foire évoqué précédemment, sera dressé, conformément aux instructions du Ministre de l’Intérieur datant de 1815 (Napoléon Ier), le plan des rues et carrefours du bourg de Chantonnay ; travaux faisant suite à la réalisation des plans cadastraux napoléoniens finalisée en 1824.

Il restera Maire jusqu’au 27 août 1848. Élu Président de la Chambre des notaires de Vendée, il conservera son étude jusqu’en avril 1860, date à laquelle il la vend à Me Alexandre DURAND.

Il s’installe alors à Nantes où il devient armateur. Il sera de nouveau Maire de St-Jean-de-Boisseau (44) entre 1870 et 1871.

Décédé à Nantes, le 10 avril 1886, son épouse décéda aux Pierres Blanches de La Montagne (44) le 26 juin 1895.

 

 

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